Hubert Caouissin et Lydie Troadec sont de retour dans leur ferme ce mercredi matin. Encadré par des policiers et les deux juges d’instruction chargés du dossier, le couple dont le profil intrigue va participer aux recherches afin de retrouver les restes de la famille Troadec, relate Le Télégramme.
Hubert Caouissin a reconnu dimanche en garde à vue les meurtres le 16 février des deux parents Pascal et Brigitte, 49 ans, et de leurs deux enfants, Sébastien, 21 ans, et Charlotte, 18 ans dans leur maison à Orvault, au nord de Nantes.
Hubert Caouissin, 46 ans, technicien pour le groupe de construction navale DCNS à Brest, avait été en arrêt maladie pendant trois ans pour dépression. Selon un salarié de la DCNS, il aurait repris tout récemment le travail en mi-temps thérapeutique tandis que sa compagne, secrétaire médicale, 47 ans, est en invalidité.
Les deux suspects vivent dans une grande ferme isolée en pierre, entourée d’un terrain en friches de 32 hectares à Pont-de-Buis-lès-Quimerch, à une quarantaine de kilomètres de Brest.
« On a bon espoir qu’on arrivera quand même à retrouver à certains endroits […] les dépouilles des victimes », a assuré le procureur de Nantes, Pierre Sennès, les enquêteurs disposent d'« indices imparfaits, mais quand même une certaine localisation qui devrait nous permettre d’avancer ».
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Selon la voisine la plus proche du domicile du couple, qui n’est pas visible depuis la route, la ferme « a été rachetée il y a un ou deux ans mais on n’a jamais su par qui ». Françoise, toiletteuse dans la commune, affirme « ne les avoir jamais vus ».
Une discrétion et un isolement qui intriguent. « C’est un drôle d’endroit, expliquait une source proche du dossier au Télégramme. Je pense qu’on n’est pas au bout de nos surprises. Et que ça va alimenter les pages des journaux pour des jours et des jours encore. En bas, c’est sordide et impressionnant. On a affaire à un étrange personnage qui, manifestement, ne s’est pas installé ici par hasard. »
http://www.20minutes.fr/nantes/famille-troadec/
Hubert Caouissin a reconnu dimanche en garde à vue les meurtres le 16 février des deux parents Pascal et Brigitte, 49 ans, et de leurs deux enfants, Sébastien, 21 ans, et Charlotte, 18 ans dans leur maison à Orvault, au nord de Nantes.
Aveux
Le profil de cet homme sans histoire interpelle car il ne possède pas de casier judiciaire et est inconnu des services de police. Le suspect principal a rencontré Lydie Troadec via un site de rencontres en 2006. Le couple, qui a un garçon âgé de 8 ans, ne travaillait pas ces derniers mois.Hubert Caouissin, 46 ans, technicien pour le groupe de construction navale DCNS à Brest, avait été en arrêt maladie pendant trois ans pour dépression. Selon un salarié de la DCNS, il aurait repris tout récemment le travail en mi-temps thérapeutique tandis que sa compagne, secrétaire médicale, 47 ans, est en invalidité.
Les deux suspects vivent dans une grande ferme isolée en pierre, entourée d’un terrain en friches de 32 hectares à Pont-de-Buis-lès-Quimerch, à une quarantaine de kilomètres de Brest.
Des voisins discrets
Un dispositif policier y est déployé depuis lundi à la recherche de traces des corps de la famille Troadec. Le beau-frère y aurait démembré les corps, en enterrant une partie et brûlant l’autre, selon ses aveux rapportés à la presse par le procureur de Nantes.« On a bon espoir qu’on arrivera quand même à retrouver à certains endroits […] les dépouilles des victimes », a assuré le procureur de Nantes, Pierre Sennès, les enquêteurs disposent d'« indices imparfaits, mais quand même une certaine localisation qui devrait nous permettre d’avancer ».
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Selon la voisine la plus proche du domicile du couple, qui n’est pas visible depuis la route, la ferme « a été rachetée il y a un ou deux ans mais on n’a jamais su par qui ». Françoise, toiletteuse dans la commune, affirme « ne les avoir jamais vus ».
Une discrétion et un isolement qui intriguent. « C’est un drôle d’endroit, expliquait une source proche du dossier au Télégramme. Je pense qu’on n’est pas au bout de nos surprises. Et que ça va alimenter les pages des journaux pour des jours et des jours encore. En bas, c’est sordide et impressionnant. On a affaire à un étrange personnage qui, manifestement, ne s’est pas installé ici par hasard. »
http://www.20minutes.fr/nantes/famille-troadec/